Si autrefois, il n’y avait que des méthodes traditionnelles qui ont été utilisées pour détecter et soigner une maladie, plusieurs appareils technologiques se sont apparus dernièrement pour améliorer les méthodes de soin dans une clinique ou dans un hôpital. Parmi ces méthodes, il y a l’électromyogramme qui s’avère être une méthode très perspicace. Comment se déroule-t-elle ?
Un électromyogramme : de quoi s’agit-il ?
Autrement appelé « électromyographie » ou « électroneuromyogramme », l’électromyogramme (emg) est un système qui sert à étudier spécifiquement la fonction des muscles et des nerfs. Il permet d’enregistrer une activité électrique spontanée ou provoquée des muscles et des nerfs. Autrement dit, le système consiste à examiner une activité électrique d’un corps lorsqu’il est en repos et pendant qu’il est en contraction. C’est une technique médicale très avancée, car il permet d’évaluer le système nerveux périphérique, les muscles, la jonction neuromusculaire, etc. L’électromyogramme est donc en quelque sorte une méthode pour compléter des diagnostics neurologiques. L’objectif principal de l’électromyogramme est de pouvoir détecter des risques d’atteintes du muscle, c’est-à-dire les « myopathies », ainsi que des atteintes nerveuses périphériques telles que les racines, les nerfs et la moelle. En général, ce sont les personnes qui souffrent des compressions nerveuses, des polyneuropathies, des laines, du plexus et du traumatisme nerveux qui sont soumis à un électromyogramme. Par contre, l’électromyogramme est contre-indiqué chez un individu qui souffre de troubles de la coagulation sévère. Pour en avoir plus d'informations sur ce sujet, veuillez cliquer sur arthrose-cervicale.frComment se déroule-t-il ?
Nombreux se demandent : « Comment se passe un électromyogramme ? » Avant de faire un électromyogramme, il faut d’abord passer un contrôle clinique afin de connaître les tests à réaliser. Notez qu’un patient qui doit assister à un emg examen douloureux doit éviter d’avoir les membres froids bien avant le déroulement de l’opération pour ne pas fausser les résultats. En outre, il est également bon à savoir que l’examen peut se réaliser avec deux types de techniques : l’électromyogramme classique et l’électrodiagnostic du stimulo-détection. L’électromyogramme classique consiste à explorer certaines zones du souffrant tout en se basant sur des données cliniques obtenues. Cette exploration se réalise à l’aide d’un enregistrement au repos et à l’aide d’un enregistrement après contraction contre résistance. Quel que soit le type de l’opération auquel le patient va faire face, la durée sera entre 15 à 60 minutes. L’opération s’effectue donc grâce à un enregistrement graphique et d’une amplification sonore qui sont deux choses importantes à avoir pour le neurologue afin qu’il puisse donner l’interprétation finale. Pour effectuer l’examen de stimulation-détection, le neurologue utilise des électrodes plates. En faisant un examen de stimulation-détection, le neurologue cherche à trouver l’anomalie de la jonction neuromusculaire tout en stimulant 2, voire 3 fois de suite le muscle suspecté pendant une durée de 3 secondes.À quoi sert un électromyogramme ?
L’électromyogramme emg est très utile pour plusieurs raisons. Pour commencer, un électromyogramme des membres inférieurs sert à diagnostiquer :- Des maladies de neuropathies qui sont plus fréquentes chez des diabétiques : pour ce cas précis, l’électromyogramme sert à trouver le type de l’atteinte du nerf qui peut supplanter soit sur la gaine de myéline, soit sur l’axone.
- Des compressions du nerf sciatique poplité externe ou SPE qui entraîne souvent une paralysie du pied.
- Des maladies dans le cadre sciatique : pour détecter la racine nerveuse qui est atteinte dans la colonne vertébrale ainsi que de son degré de sévérité.